Le Labo

Le laboratoire BIOSKOP (« cinéma » en serbo-croate) a été créé par Florent RUCH, cinéaste et photographe.

ATTENTION : Le labo a perdu son local dans l’Aveyron. En attendant la réinstallation, de nombreux services, comme le développement en machine ne sont plus assurés. Veuillez nous contacter pour plus de détails : flo@bioskoplab.com

AMOUR DU FILM … A l’heure où une partie de l’industrie du cinéma s’écroule, il paraît très important de maintenir une filière cinéma complète, du développement au tirage de copies ou numérisation.

C’est avant tout un amour du cinéma, du support film qui nous motive. Pour sa matière, son grain, sa présence. Mais aussi pour le geste cinématographique, l’acte de filmer en pellicule, qui fait exister un cinéma différent de la captation numérique.

Loin du fétichisme ou l’attachement à une technique ancienne, il s’agit de reconnaître et d’affirmer une forme spécifique, une présence, une force des couleurs. L’image cinéma est fondamentalement différente de l’image électronique, d’une beauté qui lui est propre, avec ses qualités, ses défauts.

L’EXPÉRIENCE du CINÉMA … Le principe même du film qui défile dans la caméra ou le projecteur offre une expérience unique. Dans le noir, l’image physique, réelle, est là, traversée par la lumière. Notre oeil adapte sa persistance aux 24 images par seconde. Cette expérience de la projection dans la noir de l’image argentique est l’essence du cinéma, tel  le mythe de la caverne de Platon.

Cette fascination pour le phénomène de la projection, de la Laterna Magica est à l’origine du désir de filmer de nombreux cinéastes.

                  UN LABO de CINÉASTE POUR des CINÉASTES … Nous sommes d’abord cinéastes. Nous avons créé ce laboratoire pour pouvoir continuer à travailler en pellicule, et pouvoir le faire bien. Nous sommes à la campagne, à l’écart des grandes villes. C’est une démarche de venir nous voir, un plaisir qu’on s’offre un projet qui tient à cœur.

LE MEILLEUR des DEUX MONDES … Le numérique est un formidable outil de manipulation, duplication et partage des images. Nous l’utilisons quotidiennement et l’avons intégré dans la chaîne de fabrication du film. Mais la pellicule nous paraît être le meilleur médium de prise de vue.

Nous vivons aujourd’hui une période intéressante : tous les supports sont disponibles et accessibles. Le tout numérique est une idéologie, pas un progrès. Cela pose par exemple d’énormes problèmes quant à la stabilité des images dans le temps.

UN LABO OUVERT et ARTISANAL … Le laboratoire BIOSKOP est là pour les cinéastes qui souhaitent travailler à leur rythme, en prenant le temps et le soin de peaufiner l’étalonnage ou de personnaliser le développement.

Certains travaux peuvent même être réalisés par les cinéastes eux-même. Pour cela, prendre contact avec l’association « L’Innommable », qui utilise une partie de nos moyens techniques.

LA BEAUTÉ des IMAGES … Quel image, quel support, quel grain va avec l’histoire que je veux raconter ? Quel est l’image la plus appropriée à mon film ? Voilà une question qui est peu souvent posée. Il suffit pour s’en rendre compte, de filmer la même scène avec plusieurs procédés (vidéo numérique, 16mm, 35mm …). L’écoulement du temps, la perception de l’espace, la lumière sont très différentes.

Chaque support, film ou vidéo, a sa beauté propre. Nous vivons une époque où la tentation de tout mélanger et tout fusionner est grande. Il en résulte souvent une grande confusion.

Tourner un film sur pellicule implique une série de gestes techniques, de postes qui peuvent faire ressembler le dispositif à un rituel. Mais le cinéma se créé en partie grâce à ce rituel. L’outil, le dispositif, les gestes, les contraintes fortes conditionnent le résultat : on ne fait pas le même film en vidéo ou en pellicule. C’est une idée reçue assez commune et fort bête d’imaginer que seule l’idée compte, quelle que soit la technique employée.

Nous avons tous un film qui nous a décidé à faire du cinéma. Ce moment, cher à notre cœur, est profondément lié à la beauté de l’image cinématographique. Là se situe quelque chose d’essentiel. Nous qui faisons des images, pouvons nous connecter à cette forme de beau, à travers le film, pour qu’existe un désir, une utopie de cinéma.

L’innommable

Film labs

Film labs

l’abominable

l'abominable

Gran Lux

Gran Lux